Semaine 5: Chapitre 4: Meurtres pour mémoire.

Ce chapitre nous donne plus des informations sur Cadin mais aussi sur l’histoire du roman. Cadin veut « confirmer que le corps de Bernard Thiraud sera rapatrié dès lundi ». Ici, on apprend que « l’autopsie ne nous a pas appris grand-chose » et cela rend l’histoire même plus mystérieux. Nous nous demandons si l’autopsie était bien faite ou si quelqu’un cache quelque chose.

Après, le chapitre continue en nous décrivant la situation où Cadin et Claudine Chenet (la veuve de Bernard Thiraud) vont à Paris parce que Cadin doit y aller « pour l’enquête » du meurtre de Bernard. Cadin pense que c’est une erreur d’identité et Claudine n’est pas contente parce que « il est mort pour rien ». La situation nous apprend plus sur le caractère de Cadin et nous retrouvons que bien qu’il soit un homme d’honneur, il a des fautes aussi et qu’il est humain. Comme on le sait, Claudine est tout simplement un témoin du meurtre de Bernard Thiraud et cela veut dire que Cadin, comme l’inspecteur qui gère l’enquête, devrait agir professionnellement. Néanmoins, personne n’est parfait et Cadin drague Claudine, le témoin, pendant le voyage à Paris. On apprend aussi que ce n’est pas la première fois que Cadin a agi dans une telle manière quand il « dans ma courte carrière j’étais déjà tombé deux fois amoureux de témoins ou de victimes ». Daeninckx fait cela pour montrer que Cadin n’est pas parfait et il nous démontre le côté admissible de lui.

En plus, Daeninckx nous décrit quand Cadin va à l’Île de la Cité, aux Renseignements Généraux parce qu’il pense qu’il y a un lien entre les morts du Bernard et son père, Roger, dans une manière déprimante. On voit que « tout était gris » et que « une odeur de poussière réchauffée flottait depuis des années ». Cela nous donne l’impression que cet endroit est morne et cela représente la situation des meurtres. C’est dans cette partie du chapitre ce qu’on nous introduit au personnage de Dalbois, un ami de Cadin de la fac à Strasbourg. Tout de suite, on nous donne une impression louche de Dalbois parce qu’il lit « un magazine pour hommes modernes » qui est sans doute bizarre à faire au travail. Aussi, la description de sa « longue silhouette » et le « bourrelet de graisse » nous donne encore l’impression qu’il est étrange et qu’il boit trop en décrivant qu’il a la brioche. Nous remarquons qu’il est l’opposé de Cadin, qui est un homme de terrain et plus sérieux au travail et en général.

Après, Cadin demande un collègue de Dalbois, Gerbet, pour le dossier sur Roger Thiraud. Gerbet est mal à l’aise et on apprend que Dalbois sait un fait secret sur la femme de lui quand il dit « [Gerbert] ne peut rien me refuser ». Le chantage ici est typique d’un roman policier. Gerbet dit que « l’heure est à l’oubli, sinon au pardon » C’est très controversé parce que c’est l’opposite de la phrase au début du roman dite par Daeninckx « en oubliant le passé, on se condamne à le revivre »

Une référence très importante que fait Daeninckx est quand il Cadin décrit le massacre des Algériens pendant la manifestation du 17 Octobre 1961 « un Oradour en plein Paris ». Cela fait référence à la Deuxieme Guerre Mondiale quand la population d’une commune française située dans le département de la Haute-Vienne était massacré par la division SS Das Reich le 10 juin 1944. Cela nous montre fortement l’avis que Daeninckx a concernant le massacre des Algériens vingt ans plus tard.

Finalement, on retrouve que le photographe Marc Rosner qui a pris des photos des cadavres à la manifestation de 1961 a été licencié après. On apprend ici que l’état a dû essayer de cacher les preuves des meurtres qui augmente encore le suspense !

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