Semaine 10: Chapitre 9&10: Le Dénouement!

Le dénouement!

Finalement Daeninckx arrête de nous extraire et on commence à trouver des réponses. C’est dans ce chapitre que la narration change brièvement et c’est Pierre Cazes (le meurtrier de Roger Thiraud) qui parle. On sait qu’il est tellement malade et qu’il le cache de sa femme. J’avais de la sympathie pour lui, malgré le fait qu’il est meurtrier. Comme mentionné dans un autre blog il y a quelques semaines, j’ai expliqué aussi comment il regrette ce qu’il a fait. La sympathie vient du fait qu’on sait qu’il y a reçu des ordres de quelqu’un d’autre ; il ne voulait pas le faire : « J’avais des ordres. Je me devais d’y obéir. »

Ce chapitre montre aussi que Cazes est tellement émotif et cela nous montre qu’il est humain ; il n’est pas qu’un meurtrier. Il regarde sa femme « avec tendresse » et c’est clair qu’il veut la protéger de sa maladie. Aussi bien que cela, il avoue que « ce n’était pas sa maladie qui l’empêchait de se reposer ni le dernier examen de son toubib, en milieu d’après-midi ».  Sans doute, il est rongé par la culpabilité et soudain, il sort « un pistolet Browning, un modelé 1935 » et « moins de dix minutes plus tard, [il] s’engageait sur l’autoroute à Paris ». On se rend compte qu’il veut mettre fin à quelque chose… ou à quelqu’un.

C’est le chapitre suivant, qui est aussi assez court, que nous retrouvons finalement que c’est André Veillut qui est le lien entre les meurtres ! Cadin et le brigadier Lardenne se trouvent à Paris et ils ont trouvé le numéro machinalement de la Renault 30 TX qui était bien immatriculée à Paris. Tous les deux, aussi bien que Claudine Chenet, vont à la Préfecture de Paris. Dehors, « une Mercedes vert métallisé était garée ». Tout de suite, on remarque la familiarité de cette voiture. Qu’est-ce que qui se passe ici ?? Tous les trois essaient d’entrer mais ils ont de soucis. Toutefois, Cadin est comme toujours fort et convainquant. Soudain, « le claquement sec d’une détonation » les surprit et il vient du bureau d’André Veillut. Ici c’est le moment du dénouement ! Finalement on est rassuré et c’est ici que le dernier renseignement fournit la pièce manquante.

Cazes vient de tuer André Veillut et il sort du bureau avec « un sourire douloureux ». C’est clair qu’il voulait tuer ‘le vrai meurtrier’, l’homme qui a organisé tous les meurtres et l’homme qui critique Daeninckx qui a existé dans le réel : Maurice Papon. Comme Cazes le dit, Veillut (l’alias de Maurice Papon) « aurait eu » Cadin. On apprend que Veillut (Maurice Papon) était prêt à tous et il n’avait pas de remords. Il a été prêt à tuer n’importe qui pour protéger la vérité ; qu’il était responsable pour les meurtres de Roger et Bernard Thiraud et aussi pour avoir facilité la déportation de plus de 1690 Juifs vers les camps de concentration, aussi bien que le couvre-feu contre lequel les Algériens protestait le 17 octobre 1961.

« C’est Veillut qui a tué Bernard Thiraud le 18 juillet dernier à Toulouse. Il a également commandité l’assassinat du père de Bernard, en octobre ’61, alors qu’il dirigeait les Brigades Spéciales »

Autrement, le chapitre s’arrête en montrant l’intensification de la relation entre Claudine Chenet et Cadin. C’est clair que Cadin est sur un petit nuage ! Sans doute, ce n’est pas tellement typique d’un roman noir où un roman engagé mais Daeninckx l’utilise pour montrer une autre côté de Cadin: qu’il est humain.

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